C’est une information révélée par nos confrères du Parisien.

Le jeune homme, d’origine malienne, a été pris à partie à minuit à l’angle de la rue Pierre-Charron par un petit groupe d’hommes, d’origine africaine et nord africaine, et encerclé par six d’entre eux.

« Sale négro », lui auraient-ils dit : « Qu’est-ce que tu fais avec ce fils de p… de Zemmour. Tu es un sale nègre comme les autres ! Pourquoi tu ne retournes pas dans ton pays ? »

Une patrouille de nuit du commissariat du VIIIe arrondissement est alors prévenue par la victime. Tanguy David a affirmé aux policiers que ses agresseurs le poussaient pour l’empêcher de les appeler. À l’arrivée des policiers, les agresseurs s’étaient enfuis.

La patrouille a embarqué la victime à bord de son véhicule pour les rechercher dans le quartier. Un peu plus haut sur l’avenue, Tanguy David repère trois de ses agresseurs. Les policiers sont descendus de voiture et les ont contrôlés. La victime les a reconnus formellement. Les trois hommes ont été interpellés, menottés, fouillés. Ils n’étaient pas en possession d’armes et ont été ramenés au commissariat et placés en garde à vue pour violences et injures à caractère raciste. Tanguy David a porté plainte.

Ce samedi matin, Tanguy David a remercié la police sur Twitter.

Le 5 décembre dernier, lors du meeting d’Éric Zemmour à Villepinte (Seine-Saint-Denis), Tanguy David avait été malmené, menacé de mort et de décapitation. Celui qui est surnommé « le noir derrière Zemmour » avait reçu 15.000 messages de menace.

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