Il ne manque qu’un petit demi-million d’euros. Pourtant, c’est à cause de l’absence de cette somme que le GIGN, unité d’élite respectée partout dans le monde, ne peut plus s’entraîner avec le Groupement interarmées d’hélicoptères.

« Nous sommes en train de perdre la capacité de descente en corde lisse d’un hélicoptère de manœuvre par le GIGN car il faut un entraînement récurrent. Cela représente une dépense de 500.000 euros et nous nous heurtons à une limite budgétaire » , a expliqué début octobre à l’Assemblée nationale l’ancien patron de la gendarmerie, le général Richard Lizurey.

Les armées considèrent que la gendarmerie nationale, qui a été rattachée en 2009 au ministère de l’Intérieur, doit rembourser les coûts résultant de l’emploi par le GIGN de sept Puma du GIH (cinq hélicoptères de l’armée de Terre et deux de l’armée de l’air) pour les missions d’entraînement.

Et le pire, c’est que le GIGN ne dispose pas d’alternative pour l’entraînement !

Le Groupement interarmées d’hélicoptères a été créé en 2006 pour favoriser la projection du GIGN en vue de protéger les centrales nucléaires, à l’époque où n’existaient pas les pelotons de sécurité et de protection des centrales (PSPG), créés en 2009.

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