Cinq ans presque jour pour jour après l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, la tombe de Georges Wolinski a été dégradée à coups de burin. La veuve du dessinateur, Maryse Wolinski a annoncé qu’elle voulait porter plainte.
Interrogée par nos confrères de Libération, la veuve du dessinateur n’a aucun doute concernant cet acte délibéré.
De son côté, la mairie de Paris temporise. Pour Pénélope Komitès, adjointe chargée des espaces verts et funéraire, «on ne peut pas parler de malveillance, c’est plus compliqué». Elle explique à Libération que c’est le passage répété du Karcher – à la demande de la veuve – qui aurait à long terme endommagé la stèle, rendant «la pierre très poreuse» et «provoqué des trous».
Hypothèse soutenue également par le service de nettoyage. Contactée par Maryse Wolinski, l’entreprise funéraire est «persuadée qu’il ne s’agit pas d’une dégradation, mais de l’érosion de la pierre de Paris à certains endroits». Et si l’érosion n’a touché que le mot «Charlie», il s’agit seulement du «hasard»…
Ben voyons.