Les parents de l’adolescente violemment frappée et tondue à Besançon en début de semaine auraient dû quitter le territoire avant le confinement, rapporte France Bleu Besançon, samedi 22 août. Arrivés de Bosnie-Herzégovine en 2017 avec leurs cinq enfants, dont leur fille de 17 ans molestée, leur demande d’asile avait été refusée en décembre 2019, indique le secrétaire général de la préfecture du Doubs.

La famille avait alors demandé à bénéficier d’une aide au retour volontaire, une aide matérielle et financière pour faciliter le retour au pays. Mais l’épidémie de coronavirus a provoqué, en mars dernier, la fermeture des frontières de la Bosnie-Herzégovine, rendant impossible leur départ de France.

Les parents sont actuellement poursuivis pour violences sur mineurs commises devant des mineurs et en réunion, deux circonstances aggravantes. Ils sont sous contrôle judiciaire, ce qui veut dire qu’ils doivent se tenir prêts à répondre aux demandes de la justice française. Ils ne seront pas donc pas être expulsés d’ici-là.

L’oncle et la tante, soupçonnés d’avoir également frappé la jeune fille, bénéficient du statut de réfugiés. Ce statut pourra leur être retiré « vu leur implication, en fonction du jugement », précise la préfecture.

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