Une réouverture des écoles dans quatre semaines comme la souhaite Emmanuel Macron est-elle tenable? Pas vraiment, si l’on se fie au cas québécois.

Le discours du premier ministre québécois avait été assez surréaliste.

Sa principale justification résidait dans le fait que le Covid-19 frappait moins fort chez les plus jeunes 

« Plus les enfants vont être immunisés par la maladie, moins ils vont devenir des vecteurs actifs pour les personnes plus âgées. […] Il faut comprendre que les jeunes qui pourraient attraper la maladie, avec presque aucun symptôme, c’est comme si on les vaccinait », a-t-il illustré. « C’est la vaccination naturelle qui va s’installer », précisait de son côté Horacio Arruda, le directeur national de la santé publique de Québec. 

Mais la proposition n’a que très peu trouvé d’écho, et une pétition, qui a recueilli près de 146.000 signatures en l’espace de de quelques heures, a été mise en ligne.

Face à cette défiance, François Legault a été forcé de rétro-pédaler quelques heures après sa déclaration, affirmant avoir pris la mesure de la réaction populaire. 

En France, dès le lendemain matin de l’allocution présidentielle, plusieurs ministres rétropédalaient déjà sur la date annoncée, qui devenait soudainement « simplement un objectif ».

Une pétition est déjà en ligne, qui a déjà rassemblé plus de 40.000 signatures en moins de 24 heures, à l’heure de la mise ne ligne de cet article.

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