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La cour d’appel a reconnu une « faute civile » d’Assa Traoré à l’encontre d’une gendarme, qu’elle avait accusée en 2019, dans une tribune diffusée sur Facebook, d’avoir « menti » dans l’enquête sur la mort de son frère Adama (le 19 juillet 2016, après son interpellation).

Assa Traoré a été condamnée à verser à l’adjudante 5.000 euros de dommages et intérêts et 4.000 euros en frais d’avocats.

Pour Me Thibault de Montbrial, avocat de l’adjudante, cette condamnation constitue « un recadrage judiciaire salutaire, par lequel la cour d’appel de Paris rappelle que le militantisme d’(Assa) Traoré n’est pas un totem d’immunité pour raconter n’importe quoi sur les gendarmes », rapportent nos confrères.

Et Me Rodolphe Bosselut, avocat de deux gendarmes, a salué le fait que contrairement à la première instance, « la bonne foi » d’Assa Traoré « n’est reconnue principalement qu’en raison des liens familiaux » entretenus avec son frère, « la cour ayant souligné le caractère fragile de sa base factuelle ».

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