L’attaquant des Bleus âgé de 30 ans Antoine Griezmann a répondu aux questions de nos confrères du Figaro, par visioconférence. Dans cet entretien, Antoine Griezmann est aussi interrogé sur les questions de société. Il affirme qu’il est « important de ne pas rester hermétique à tout ça ».

L’ancien joueur de l’Atlético Madrid avait apporté son soutien à Samuel Paty, décapité lors de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) le 16 octobre dernier, mais aussi à Arnaud Beltrame, un officier supérieur de la gendarmerie tué par un terroriste à Carcassonne (Aude) le 23 mars 2018, ainsi qu’à Michel Zecler, interpellé par la police à Paris en novembre dernier. Une affaire dans laquelle quatre policiers ont été mis en examen.

« J’ai mal à ma France ! », avait tweeté Antoine Griezmann, en taguant le ministre de l’Intérieur, suite à la diffusion des images de l’interpellation du « producteur de musique ». Questionné sur les critiques qui ont été émises suite à sa prise de position concernant cette affaire à l’origine d’une vive polémique en France, Antoine Griezmann s’explique : « Oui, ça m’avait rendu triste que les policiers ou les associations pensent que je mettais tout le monde dans le même sac, quand j’ai écrit ça. Jamais de la vie je n’ai été contre les forces de l’ordre, bien au contraire. Je suis bien conscient que leur métier est difficile, qu’ils en prennent parfois plein la figure dans certains quartiers et personne n’en parle. »

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait répondu quelques jours plus tard au tweet d’Antoine Griezmann ainsi qu’à celui de Kylian Mbappé, pointant la « dignité sélective » des sportifs, en faisant allusion au manque de soutien envers les forces de l’ordre.

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