Le nouveau maire de Bordeaux, en plus de ne pas aimer les sapins de Noël, n’aime pas non plus les armes, même dans la main de policiers municipaux.

« J’y suis hostile. Pour assurer la tranquillité publique, la police municipale n’a pas besoin d’être armée. Certains disent que c’est un obstacle au recrutement de policiers municipaux, je n’en suis pas persuadé. D’ailleurs, ils ne sont pas démunis à Bordeaux, ils sont équipés de Taser », précisait-il l’été dernier, lors d’une conférence de presse, après une série d’agressions à l’arme blanche dans le centre-ville. Depuis, la situation à Bordeaux a complètement dégénéré…

Or, selon nos confrères de Sud-Ouest, près de 90 % des policiers municipaux bordelais souhaitent être armés. Les 10–15 % restant sont ceux qui arrivent en fin de carrière.

Représentant syndical CGT et policier municipal, Jérôme Désorthe confirme à Sud-Ouest : « L’armement est de plus en plus attendu par les agents. La police municipale d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a quinze ans. Nos missions ont évolué. Nous sommes tout le temps sur le terrain. Souvent, nous sommes les premiers intervenants. »

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