Le dessin de la Une est signé Coco: un smartphone géant affichant les logos de grands réseaux sociaux écrase la langue et les bras d’un dessinateur, avec ce titre “Nouvelles censures… Nouvelles dictatures”.

“Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Église, à l’État. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école”, écrit Riss, le directeur de la rédaction, dans son éditorial.

“Aujourd’hui, le politiquement correct nous impose des orthographes genrées, nous déconseille d’employer des mots supposés dérangeants (…)”, ajoute-t-il, s’en prenant aux “nouveaux censeurs” qui “se croient les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone”.

“Les flammes de l’enfer d’autrefois ont laissé la place aux tweets délateurs de maintenant”, complète-t-il.

L’avocat du journal, Me Richard Malka, critique aussi dans une tribune “les mille et une manifestations du tyranniquement correct ambiant”.

Enfin !

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