L’information était quasiment passée inaperçue, dans le flot habituel des actes anti-chrétiens répertoriés par la presse quotidienne régionale chaque jour désormais. Ici un tabernacle profané, ici une statue de la Vierge décapitée, là, un prêtre assassiné, pas un jour sans que les catholiques de France ne subissent les attaques de « jeunes ».

Mais à la lumière des événements tragiques de Paris cette semaine, cette information, qui date de mars 2018 et qu’avait relatée La Voix du Nord, prend une tout autre importance.

Aux alentours d’une heure du matin, un groupe de jeunes a escaladé l’échafaudage qui se trouve sur le côté droit de la tour de la cathédrale Notre-Dame, qui culmine à 50 mètres. (…)

Un bidon d’essence et un vêtement d’ouvrier brûlé ont été retrouvés à 50 mètres de hauteur non loin de la cabine de chantier des ouvriers. (…)

« L’essence a même coulé sur la cathédrale, ça a noirci la pierre », décrit Frédéric Sablon, premier adjoint à la ville de Saint-Omer et délégué à la sécurité.

Les autorités françaises s’époumonent à essayer de nous convaincre que l’incendie de Notre-Dame de Paris est accidentel, avant même que des experts aient pu pénétrer les lieux. Peut-être peut-on aussi commencer à s’intéresser aux « jeunes » et à étudier les milliers de numéros de téléphones qui ont « borné » autour de Notre-Dame entre 17h30 et 18h50 ce lundi-là…

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